4e de couverture
Comme les trois mousquetaires, ils sont quatre, embarqués dans une drôle d’aventure : écrire le scénario d’un feuilleton télévisé destiné à occuper l’antenne pendant les heures creuses de la nuit. Peu importe l’histoire puisque personne ne la regardera, la saga n’obéit qu’à un seul critère : coûter le moins cher possible en décors, acteurs et tournage. Et les quatre scénaristes, que tout sépare, ont été recrutés pour leur seul point commun : ils n’ont pas les moyens d’être exigeants. Marco, le narrateur, est quasiment prêt à travailler gratuitement, Jérôme, le plus jeune, s’est déjà brûlé les ailes dans son rêve de conquérir Hollywood, Mathilde est une pisse-copie du roman sentimental, et Louis a connu son heure de gloire à Cinecittà mais il y a longtemps déjà. La rencontre des quatre auteurs va pourtant avoir des conséquences inattendues. Puisqu’ils ont toute liberté, à condition d’être économes, ils décident de se faire plaisir et se lancent dans une histoire qui non seulement aura un succès inattendu, mais transformera leur vie, et même, à certains égards, l’ordre du monde.
Tonino Benacquista qui s’est fait connaître par des romans policiers drôles et inventifs, se livre ici à un exercice de style virtuose qui est à la fois un récit passionnant et un hommage éblouissant aux infinies ressources de la fiction.
Mon avis
Les 20 premières pages de ce livre permettent de faire connaissance avec les personnages. On ne distingue pas à prime abord le lien que chacun peut avoir avec les autres puis on rentre doucement dans l’épisode « Saga » et là, on se laisse porter par l’histoire, par les personnages et leur petit grain de folie à chacun.
Le personnage de Marco est très attachant et on aimerait le guider et l’aider à retrouver sa femme, Charlotte. Mais, tel un parcours initiatique, Marco va devoir en finir avec la Saga avant de pouvoir reprendre une vie normale… Normale, elle ne le sera plus jamais pareil grâce à sa rencontre avec ses trois compagnons de route.
L’après saga semble un peu fantasque et donc peu crédible.
On en retire un bon moment de détente mais sans plus…
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