4e de couverture
Barcelone, 1957. La sonnette tinte sur le seuil de la librairie Sempere. Le client s’approche de Daniel en boitant. L’objet de sa visite ? Un magnifique exemplaire du Comte de Monte-Cristo… Qu’il laisse à l’attention de Fermín, en congé, accompagné d’un curieux message du passé… C’étaient les heures noires du franquisme : à la prison de Monjuïc, parmi les damnés du régime, Fermín portait le numéro 13. Les fantômes refont surface. Dans l’ombre, le Cimetière des Livres oubliés cache toujours son secret…
Mon avis
Cela fait plus de dix ans que j’ai lu les deux premiers tomes de la série et j’en garde pourtant un souvenir assez fort. Même si je n’avais pas en mémoire tous les détails de l’histoire, c’est surtout l’ambiance des romans qui m’avaient marquée à ce moment-là.
C’est donc avec une certaine attente que j’ai débuté ce troisième tome. On y retrouve les personnages des tomes précédents qui ont vieilli. Cette fois, c’est Fermín qui est à l’honneur et dont on va découvrir un pan d’histoire. On va aussi comprendre le lien très fort qui le lie à Daniel.
L’histoire est assez dure et sombre, mais l’auteur a le pouvoir de disséminer des parcelles de féerie et de poésie au travers d’une réalité faite de guerre et de violence.
Avec des chapitres assez courts, les pages se tournent toutes seules et nous permettent de naviguer entre le présent de Daniel et son besoin de comprendre les réactions de son ami et le passé de Fermín et les impacts de ce qu’il a vécu sur son présent.
Malgré tout, le cimetière des livres oubliés m’a paru moins présent que dans mon souvenir et j’ai moins ressenti cette part de mystère qui avait valu un coup de coeur au premier tome.
J’ai passé malgré tout un très bon moment et je lirai la suite et fin de la série avec grand plaisir. J’essaierai juste de ne pas mettre 10 ans à le faire !
Laisser un commentaire