4e de couverture
L’Angleterre de Tony Blair entre dans le nouveau millénaire, et les héros de Bienvenue au club dans l’âge mûr. Vingt ans après, qu’ont-ils fait de leurs idéaux de jeunesse ? N’auraient-ils d’autre choix qu’entre compromissions et immobilisme ? Seul l’affreux Paul, leur cadet, un politicien opportuniste, semble s’adapter à ces temps nouveaux et aux nouveaux cercles du pouvoir. Mais si les utopies des années soixante-dix semblent maintenant lointaines, il suffit de bien peu pour faire resurgir les fantômes du passé… Jusqu’à ce que le cercle se referme.
Tout en déroulant la chronique de l’histoire immédiate, du choc de la mondialisation à la guerre en Irak, Jonathan Coe fait le portrait d’une génération en proie à d’irréductibles contradictions. Impitoyable satiriste, il brosse un tableau ravageur de l’Angleterre de Tony Blair, qu’il dénonce avec la fureur vengeresse jadis réservée au thatchérisme.
Ce roman est celui d’un conteur à l’habilité diabolique. D’une lucidité aussi réjouissante qu’inconfortable, il se fait le miroir non seulement d’un pays, mais d’une époque tout entière. Et le diptyque que compose Bienvenue au Club et Le Cercle fermé constitue une fresque aussi ambitieuse et aussi aboutie que Testament à l’anglaise.
Mon avis
J’ai été emballée par ce dyptique de Jonathan Coe. On se laisse embarquer par l »histoire de cette bande de lycéens (Bienvenue au club) des années 70 sur fond de renouveau politique, d’émois naissants et d’ambitions diverses. Je me suis attachée aux différents personnages et à leurs visions de l’Angleterre de cette époque.
Le cercle fermé reprend les mêmes personnages, 20 à 30 ans plus tard, sur fond de morosité économique et politique ambiante.
On assiste à leurs déconvenues, à leurs bilans personnels, professionnels, amoureux.
C’est bien écrit, parfois drôle, parfois triste, bien documenté (certains passages demandent une certaine concentration). Il y a quelques mises en scène de suspense intéressantes.
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