4e de couverture
Elle a tout vu, mais faut-il la croire ?
Séparée de son mari et de leur fille, Anna vit recluse dans sa maison de Harlem, abreuvée de merlot, de bétabloquants et de vieux polars en noir et blanc. Quand elle ne joue pas aux échecs sur internet, elle espionne ses voisins. Surtout la famille Russel – un père, une mère et un adorable ado –, qui vient d’emménager en face. Un soir, Anna est témoin d’un crime. Mais comment convaincre la police quand on doute soi-même de sa raison ?
Mon avis
Contrairement à ce qu’on attend de ce genre de roman, je ne ferai pas de suspense ici: c’est une déception, et pour plusieurs raisons : je n’ai éprouvé aucun attachement envers le personnage d’Anna. Ses choix ne me paraissent pas pertinents, ni même crédibles quoi qu’elle ait pu vivre de dramatique par le passé.
Elle est à la fois très saine d’esprit dans certaines situations, notamment lors de ses conversations virtuelles avec d’autres meurtris par la vie. Elle peut montrer tout à la fois beaucoup de sensibilité, de compassion et de bon sens lorsqu’elle cherche à aider ces personnes qui souffrent de phobie sociale, tout comme c’est son cas.
Cependant, le reste du temps, Anna est totalement désorientée et a besoin d’aide. Je n’ai pourtant ressenti aucune compassion pour ce personnage, ni même tremblé pour elle. Certains passages sont quand même très émouvants et durs.
L’intrigue principale est cousue de fil blanc puisque dès le départ, on se doute de l’issue sans en connaître tous les détails.
En bref, ce roman n’a pas répondu aux attentes que j’en avais, en particulier en terme de twist et de frisson.
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