4e de couverture
« — Jacques (j’ai soufflé intérieurement, du calme, Diane, du calme)… j’ai des amis incroyables, une job gratifiante, un nouveau chum (il a très légèrement sursauté, moi aussi), je me suis jamais sentie aussi bien, aussi belle, nos enfants sont heureux, en santé, si on m’offrait de rencontrer Dieu en personne, je saurais même pas quoi y demander. Celui de nous deux qui passe pas à autre chose, c’est toi, mon vieux. »
Diane a dû faire une croix sur son mariage, mais elle a encore assez d’amour pour trente. Alors elle donne généreusement : d’abord à ses grands enfants, puis à sa meilleure amie Claudine et à ses filles, et bientôt, à toute une classe de petits qui ne demandent pas mieux, et même à Madeleine, l’adorable voisine fripée toute perdue dans sa grande maison ouverte au vent et aux chats. Ça en laisse encore assez pour un homme capable de la faire sentir comme une reine… Lady Di, ça sonne bien, non ?
D’habitude, l’autopsie est le dernier chapitre… dans le cas de Diane Delaunais, Autopsie d’une femme plate n’était que le début !
Mon avis
J’ai eu grand plaisir à retrouver Diane et ses truculentes aventures.
Le style est toujours autant, voire encore plus enlevé que dans le premier tome de cette saga, mêlant avec un bel équilibre l’émotion et l’humour.
On plonge dans la réalité de Diane comme si elle était notre amie ou notre voisine. Diane utilise un dialecte très local, ce qui rend le livre d’autant plus réaliste.
Rien de très nouveau dans cette histoire mais on passe un bon moment et on s’attache tranquillement à Diane.
On s’aperçoit que rien n’est ni tout noir ni tout blanc dans ce genre d’histoires. Les sentiments sont complexes, que ce soit dans les passages qui traitent de la séparation de Diane et de Jacques ou les nouvelles relations amoureuses de celle-là.
Petite mention spéciale pour la dame aux chats et la jolie relation qui s’établit avec Diane.
Sans être un coup de cœur, je lirai le troisième tome de cette série avec plaisir.
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